2008-10-31

Anecdote(s)

Cet après-midi, je me suis motivée pour me rendre au "Tôkyô Nyukoku Kanrikyoku" c.à.d. au Bureau Régional d'Immigration de Tôkyô.

Pour quelle raison ? Tout simplement pour remplir une demande de permis de travail.
Mon visa m'autorise à bosser à hauteur de 20 heures par semaine, sous réserve que le "working permit" me soit délivré.

Me voilà donc partie en bus, munie de ma demande que l'école m'a fournie quelques jours auparavant (ils pensent vraiment à tout) : je l'ai relu au moins 5 fois pour être sur de ne rien avoir zapper sinon c'est galère à tout refaire.

J'arrive là-bas....et il s'avère qu'il y a des dizaines de guichets pour le service "application form". Je m'aperçois qu'il faut d'abord faire la queue à un endroit particulier avant de nous attribuer un n°.

Ca y est, c'est mon tour ! Je donne mon papier + mon passeport au mec qui s'occupe de cette file . Il me demande alors ma "gaijin card". Elle se trouve dans mon portefeuille, je lui la donne, et là , il me sort une phrase pour le moins inattendue compte tenu du sérieux de la situation :
  • Tu aimes bien la marque "Burberry" ?
  • Pardon ?
  • Je vois que ton portefeuille est un "Burberry". Il est super sympa. Moi j'adore, je suis allé en Angleterre et j'ai acheté plein d'accessoires de cette marque. C'est anglais tu sais !!
  • Euh oui, mais moi je l'ai acheté à Tôkyô l'année dernière en fait...
  • Ah ah ah, c'est bien aussi !! Tiens, ta demande est OK donc voici ton n°. Tu n'as plus qu'à attendre qu'on t'appelle.
Je ne m'attendais tellement pas à une sortie de ce genre que je suis restée un peu bête. Oui oui, c'est le mot juste : bête.

Bref, je suis le n° 443 alors que la prochaine personne appelée est le n° 407 : OH MY GOD !!!!
Heureusement que mon ami "sony mp3" me suit partout ^^.

20 minutes d'attente (plutôt rapide quand même) et je cours, non, je vole à mon guichet déposer mes documents. Le mec, quant à lui, me demande ma carte d'étudiante. Pas de problème !
Ensuite, il me fait écrire mon adresse sur une carte postale de l'immigration (faut pas chercher à comprendre à ce niveau là) et m'annonce que celle-ci me sera envoyée dans un délai de 2 semaines et fera office de notification afin que l'on me tamponne mon passeport.

Jusque là rien d'exceptionnel avec lui si ce n'est qu'il me laisse repartir avec entre mes mains la carte postale en question !!!

Je m'en rend compte à peine à 5 mètres du guichet : je fais un demi-tour à la "wonder woman" pour lui la rendre, et là, il n'a pas pu s'empêcher de démarrer une crise de fou rire sans précédent en ces lieux habituellement calme (il pouffait tout en s'excusant).

Sauf que, un accès de rire comme celui-ci est contagieux....du coup, la fille du guichet voisin n'a pas pu se retenir et moi non plus.
Imaginez un peu la scène : 3 personnes dont 2 employés qui rigolent comme des baleines pendant 5 bonnes minutes au milieu d'une centaine d'autres qui hallucinent tout bonnement.

Je suis repartie de là avec un sourire qui illuminait mon visage, et accompagnée de ça :



Qui a dit que les japonais au travail étaient rigides ????

Bon week-end (moi j'en ai un de 3 jours)


2 commentaires:

Abder a dit…

Décidément, tu fais voler tout les péjugés que l'on peut avoir sur les japonais.
C'est marrant ^^
Je viens juste de faire voir ton blog à mes fournisseurs en autriche, il trouve ça super, il y en a même une qui n'en revient pas...
Ils m'ont même caréement piqué mon ordi pour le parcourir avant d'aller manger...

claudia et franck a dit…

salut nenette!!

passage rapide je suis sur l'ordi de la soeur a michelle, je vois que tu t'éclates comme une folle, c'est cool, je croise les doigts pour ton futur boulot!!!

bisous.